Les messages que nous recevons de nos guides sont des jalons posés pour recevoir ensuite des informations offrant des perspectives plus larges. Pour ce qui est du jugement, nous apprenons qu’il est préjudiciable à notre évolution.
En effet, il est néfaste si nous ne comprenons pas sa fonction dans l’évolution humaine, mais lorsque nous comprenons ce que nous sommes, notre rôle en tant qu’extension de la Source, nous comprenons la valeur essentielle du jugement et pouvons l’utiliser comme outil d’expansion – comme nous devons le faire avec l’ego – au lieu de lui résister. D’autant que ce qui résiste persiste, nous ne faisons finalement qu’alimenter encore et encore ce trait « humain » en le jugeant. Par ailleurs, en refusant le jugement, nous estimons que c’est une chose mauvaise, donc nous le « jugeons ».
Rien n’est figé dans notre dimension, poussons toujours plus loin notre réflexion. Nos guides nous invitent à voir les messages que nous recevons comme des bases de réflexion. Lorsque je fais du channeling, je relis mon texte puis interroge mes guides sur chaque notion qui m’est expliquée. Ma nature d’indigo me pousse à ne rien prendre pour argent comptant et toujours interroger et réinterroger les principes qui me sont enseignés. Voici donc le fruit de la réflexion né d’un dialogue entre mes guides et moi sur le jugement.
Le monde dans lequel les humains évoluent est un monde duel, un monde de contraste. En réalité, c’est la nature même de l’homme que de juger, c’est d’ailleurs ce qui sert son évolution. En effet, c’est en regardant ce qu’il ne veut pas qu’il peut aller dans la direction de ce qu’il veut. Comment pourrait-il savoir qu’il ne veut pas une chose s’il ne la juge pas d’abord comme n’étant pas ce qu’il veut. L’erreur que nous commettons est que nous nous arrêtons au jugement et ne comprenons pas l’enseignement sous-jacent que l’on peut en tirer.
Par exemple, si je vois une femme avec une coiffure que je « juge » horrible. Je peux m’arrêter à cette réflexion ou me demander ce que cela dit de moi. Si je juge cette coiffure horrible, quelle est la coiffure que je veux pour moi ? Dans ce cas, je me suis servi du jugement comme outil.
Prenons un exemple moins trivial : je vois un homme insulter sa femme dans la rue (exemple tiré de la réalité), je peux le juger et me dire que c’est un homme indécent, cruel, lâche… Ou je peux me demander pourquoi, moi, j’ai assisté à cette scène, comprendre qu’il s’agit d’un enseignement pour moi. Peut-être que mon rejet de cette situation signifie que je ne veux pas cela dans ma vie et cette nouvelle information me permet de définir avec un peu plus de précision la nature de la relation amoureuse que je désire vivre. Cette information m’aide à me connaître, à me définir. Ou alors je peux me demander dans quelle mesure j’entretien cette relation avec moi-même : suis-je trop exigeante avec moi, est-ce qu’une partie de moi en insulte une autre.
Nous devons voir le monde extérieur comme un miroir reflétant exactement ce que nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous ne voulons pas. Chaque information que nous recevons parle de nous, ne parle jamais de l’autre.
Comment savoir que j’aime les fleurs si avant cela je n’ai pas jugé que les fleurs ont une odeur délicate, une couleur agréable, une texture douce… Comment savoir que je ne veux pas tuer si je ne porte pas de jugement sur le meurtre. Oui, tout a une fonction divine et le contraste a une fonction divine.
En résistant au jugement, nous lui enlevons son caractère d’enseignant. Nous vivons dans un monde de contraste dans lequel nous expérimentons ce que nous ne voulons pas pour aller vers ce que nous voulons. Le contraste perçu dans ce monde sert l’expansion de la Source. En nous connaissant, nous permettons à la Source de s’expérimenter.
Le jugement est d’une valeur inestimable lorsque l’on comprend que c’est un outil d’évolution. Au même titre qu’un couteau peut tuer ou découper de délicieux légumes qui serviront à la réalisation d’un repas de famille préparé dans l’amour. Tout ce qui fait de nous des être humains de la troisième dimension a une fonction divine, voyons en chaque chose le caractère divin et utilisons ces ressources mises à notre disposition pour évoluer.
En prenant la pleine mesure ce que veut dire que tout est Un, nous comprenons que tout ce que nous voyons à l’extérieur de nous n’existe que pour nous faire comprendre ce qu’il y a à l’intérieur de nous. En fait, lorsque nos guides nous disent de ne pas juger, ce qu’ils veulent signifier par là c’est de ne pas résister à l’information que nous recevons du monde extérieur ou intérieur et de toujours nous demander ce que cette information dit de nous. Ainsi le jugement pourrait se nommer “intégration”. Je ne juge plus le monde extérieur, je l’intègre en tant qu’information au service de mon évolution spirituelle, humaine. Ce qui est à comprendre ici est que ce que je regarde n’est pas à l’extérieur de moi, c’est une partie de moi vers laquelle je ne veux pas tendre ou vers laquelle je veux tendre.
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Merci Johanna, gratitude.🙏☯