Seriez-vous prêt à entendre que le monde ne souffre pas ? Ou nous répondriez-vous que le monde a faim, le monde est pollué, le monde vit dans la guerre, la peur, que des atrocités sont commises quotidiennement, des enfants sont tués, massacrés…
Entendez ceci : regardez à l’intérieur de vous. Comment est votre monde intérieur ? Avez-vous faim ? Eprouvez-vous le manque, le manque d’amour, de tendresse, de confiance, d’espoir ? Vous sentez-vous vide, seul ? Vos esprits sont-ils pollués de pensées négatives, de pensées parasites dont vous ne parvenez pas à vous défaire ? Vivez-vous en guerre contre vous-même en rejetant tant d’aspects de vous ? Avez-vous peur, peur de la mort, d’être trompé, quitté, licencié, de souffrir, d’être malade… ? Combien de fois avez-vous tué votre enfant intérieur en l’empêchant de s’exprimer sous prétexte que vous avez des choses importantes à faire ou parce que vous avez pris des décisions allant à l’encontre de votre être.
Tant que cela vit en vous, cela existera dans le monde que vous observez.
Le monde ne souffre pas, il se montre à vous tel que Vous êtes pour que vous puissiez comprendre ce qu’il y a en vous.
Voyez-vous comme le centre de l’Univers. Si vous aviez cette conscience, ici et maintenant, essayerez-vous de changer le monde ou vous-même ?
Chaque fois que vous croyez à la pensée que le monde souffre, entrez en vous et observez ce qui souffre en vous. Le monde est votre journal personnel, feuilletez-le chaque matin, observez les pensées et émotions qu’il vous évoque et vous saurez ce qu’il reste à guérir en vous. Qu’est-ce qui vous fait souffrir : la guerre, la torture des animaux, la maladie, les attentats… ? Cela parle de vous, pas du monde.
Tout ce que vous voyez du monde est en vous ; c’est de l’information pour Vous.
Croyez-nous lorsque nous vous disons que le monde ne souffre pas, vous êtes le souffrant.
Ces paroles vous heurtent-elles ? Si c’est le cas, il est temps pour vous de vous tourner vers votre centre et d’observer ce qui est heurté.
Passez du temps à l’intérieur de vous, cela ne fera pas de vous un être égocentrique mais un être éveillé.
L’être éveillé regarde le monde pour s’y voir, s’apprendre, se comprendre. L’être éveillé ne cherche pas à changer le monde, il sait que le monde se reflétera à lui selon la conscience qu’il a de lui-même, que le monde changera lorsqu’il aura transformé ses croyances sur lui. »