“Le contrôle est l’une des plus grandes illusions humaines.
Vous ne contrôlez pas votre respiration, vous ne contrôlez aucune des milliards de cellules qui vous composent et qui pourtant font leur travail seconde après seconde pour vous maintenir en vie, vous ne contrôlez rien de ce qui maintient la Terre en orbite et en réalité, vous ne savez même pas comment tout ceci fonctionne.
Et pourtant, vous voulez contrôlez les circonstances de vos vies pour vous donner le sentiment de sécurité que vous ne parvenez pas à trouver en vous.
Vous contrôlez vos enfants en leur inculquant votre système de pensées, vos croyances de ce qui est bien et mal, vous contrôlez vos conjoints, vos amis en attendant d’eux qu’ils se comportent de sorte que Vous soyez en paix.
Puis, lorsqu’un grain de sable vient enrayer la machine que vous croyiez si bien huilée, tout s’écroule, vous entrez dans la peur, dans la résistance et tentez plus fort encore de contrôler les autres et la vie elle-même. Vous vous accrochez, résistez, devenez fous à force de refuser ce qui est, pour le transformer en ce qui vous auriez voulu.
Dans ce besoin de contrôle, vous vous coupez du flot de la vie.
Vous dites « je vis, je respire », alors que si vous appreniez à dire « je suis vécu, je suis respiré », vous commenceriez à intégrer votre véritable nature. La vie se réalise, se fait à travers vous. Elle n’a pas besoin de vous pour s’écouler. Regardez les plantes, les animaux… La vie se vit à travers eux, ils se contentent de la laisser faire.
Savez-vous combien de conflits, internes et externes, seraient évités si vous parveniez à comprendre que vous n’avez aucun contrôle sur les autres, ni sur quoi que ce soit.
Au lieu de résister aux événements, vous danseriez avec eux, allant d’expérience en expérience avec allégresse, heureux des prochaines émotions à venir car chaque expérience vous mène vers toujours plus grand.
Votre désir de contrôle vient du fait que vous voulez, exigez que tout se maintienne tel que vous le connaissez, même si c’est imparfait, même si vous êtes malheureux dans votre situation.
En réalité, vous avez peur de vivre, vous avez peur de vous laisser vivre, vous avez peur de laisser la vie vous traverser et vous emmener avec elle. Vous croyez que vous devez la retenir pour qu’elle ne vous échappe pas. Un peu comme si vous alliez devant l’Océan et que vous essayiez de maintenir les flots de vos petits bras.
Votre désir de contrôle vous coupe de votre connexion à votre Source. Chaque fois que vous essayez de contrôler une personne pour qu’elle pense ou fasse ce que vous voulez, vous empêchez la vie de se réaliser, vous engendrez en vous de la tension et un stress immense dont vous ne prenez pas conscience mais qui influence directement votre état de bien-être moral et physique.
Le seul et unique contrôle que vous ayez est celui que vous devez exercer sur vos pensées et vos émotions, non pas en leur résistant mais en comprenant leur véritable sens. Car c’est grâce à elles que vous dialoguez avec la vie.
Vous lancez un désir, vous vous alignez à lui par vos pensées et émotions et vous n’avez plus qu’à laisser la vie opérer.
Nous ne vous disons pas de rester assis sur votre canapé et de ne pas agir. Nous vous disons de focaliser votre attention sur ce que vous voulez et la vie, la Source, Dieu, votre être supérieur, vous guidera vers chacune de vos actions pour y parvenir.”